Le projet The Bitcoin Society, dévoilé par Éric Larchevêque en novembre 2025, se positionne comme une initiative majeure dans l’univers de la cryptomonnaie, mais nourrit une ambition qui dépasse largement les frontières françaises. Cette bitcoin treasury company cotée en bourse innove par son modèle, combinant détention de Bitcoin, influence économique à travers une network society, et création de clubs premiums destinés aux entrepreneurs et investisseurs. Si ce projet cristallise l’attention, c’est aussi parce qu’il reflète une vision claire : le marché français n’est pas, à ce stade, le terrain principal envisagé par ses fondateurs.
En effet, en réponse aux enjeux fiscaux et réglementaires qui pèsent sur la France, The Bitcoin Society affirme vouloir accompagner ses membres vers des écosystèmes internationaux plus favorables à la finance décentralisée et à la liberté d’entreprendre. Il s’agit donc d’un projet à vocation globale, rassemblant une communauté globale de passionnés et d’acteurs du Bitcoin, qui ne se limite pas aux règles hexagonales et cherche à s’émanciper des barrières réglementaires locales.
Au cœur de ce projet ambitieux, plusieurs questions émergent : comment concilier la centralisation inhérente d’une société cotée avec les valeurs d’un Bitcoin historiquement décentralisé ? Quelle est la place réservée à la France, alors que les législations deviennent de plus en plus contraignantes ? Pourquoi une solution collective est-elle préférée à la simple détente directe de bitcoins ? Autant de sujets que nous décortiquons dans cet article.
La décentralisation revisité par The Bitcoin Society : entre paradoxe et pragmatisme
L’un des paradoxes les plus saillants de The Bitcoin Society réside dans sa nature même : une société cotée en Bourse, incarnant par essence une structure centralisée alors que Bitcoin est avant tout une vitrine de la finance décentralisée. Pourtant, cette contradiction apparente doit être appréhendée avec nuance.
Éric Larchevêque, fervent défenseur du Bitcoin depuis plus d’une décennie, explique qu’aujourd’hui, la majorité des particuliers n’est pas prête à détenir du Bitcoin en souveraineté. Ainsi, The Bitcoin Society agit comme un pont : une plateforme accessible qui facilite la première exposition au Bitcoin par le biais d’actions plutôt que la détention directe. Cette approche pragmatique s’inscrit dans une logique pédagogique, visant à familiariser le grand public avec le monde complexe des cryptomonnaies.
Par ailleurs, la décentralisation ne signifie pas forcément absence de points centraux, mais bien la multiplication de ces derniers. En ce sens, la création de nombreuses bitcoin treasury companies contribuerait à une diversité concurrentielle, donc à une forme de décentralisation à une échelle macroéconomique. Ainsi, la centralisation apparente de The Bitcoin Society pourrait paradoxalement participer à la décentralisation réelle du marché via cette concurrence.
Ce modèle s’inspire en partie d’exemples internationaux où des institutions cotées réunissent des actifs numériques en portefeuille, offrant transparence et accès simplifié. Whereas direct Bitcoin ownership remains optimal for purists, the collective model serves an important educational and inclusion function for the >99% who are not yet ready to manage bitcoin custody on their own.
- 🌐 Un projet positionné à l’international, loin de la stricte régulation française
- 💼 Un pont entre la décentralisation théorique et la centralisation pratique
- 📈 Une exposition indirecte au Bitcoin plus accessible pour le grand public
- 🔄 La multiplication des acteurs agissant comme un vecteur de décentralisation
- 📚 Une forte composante pédagogique adaptée au marché actuel
Pour mieux comprendre les enjeux, découvrez l’analyse approfondie d’Éric Larchevêque sur JDN ou comment ce projet s’inscrit dans la vision de la blockchain de demain.
Pourquoi The Bitcoin Society ne correspond pas au marché français en 2025
La France, malgré sa tradition d’innovation et d’entrepreneuriat, est aujourd’hui confrontée à une fiscalité et une réglementation perçues comme répressives pour les détenteurs et utilisateurs de bitcoin et autres cryptomonnaies. Ce contexte freine l’adoption massive et empêche selon Éric Larchevêque le plein déploiement d’un projet comme The Bitcoin Society sur son sol national.
Le système de taxation, la complexité administrative et les restrictions légales rendent l’environnement français peu compétitif pour une finance décentralisée agile. Pour cette raison, le projet invite ses membres à considérer des alternatives internationales où la réglementation est plus souple et favorable à l’exclusion fiscale et administrative excessive.
Ce positionnement international se traduit par une assistance personnalisée pour transférer son activité entrepreneuriale à l’étranger, dans des juridictions accueillantes, plutôt que de subir un climat fiscal jugé délétère. The Bitcoin Society revendique ainsi un accompagnement sur mesure, véritable plan B, pour ceux qui souhaitent protéger leur capital Bitcoin tout en préservant leur liberté d’action économique.
Les observateurs relèvent que cette orientation dépasse le cadre français pour engager un dialogue global sur la transformation numérique des systèmes financiers, en s’appuyant sur la force d’une communauté mondiale. La analyse critique publiée récemment détaille ces tensions entre ambitions globales et contraintes locales.
| 📊 Aspect | 🔍 Situation en France | 🌍 Alternatives Internationales |
|---|---|---|
| Fiscalité Bitcoin | Complexe, lourde | Souple, incitative |
| Réglementation pour entrepreneurs | Strictes et contraignantes | Flexibles et favorisant l’innovation |
| Accessibilité au marché crypto | Moins développée | Marchés matures et ouverts |
| Liberté d’entreprendre | En recul | Encouragée par les législations |
Cette décalage fait que The Bitcoin Society s’affirme en 2025 comme un projet non destiné à la France à court et moyen terme, avec un oeil tourné vers la constitution d’un vivier international capable de peser dans le débat politique et économique grâce à une network society puissante.
Les clubs premiums, leviers essentiels de The Bitcoin Society pour une communauté engagée
Au-delà de la simple gestion d’un portefeuille Bitcoin, The Bitcoin Society introduit deux clubs premium distincts : l’un pour les entrepreneurs et l’autre pour les investisseurs. Ces cercles exclusifs visent à rassembler des individus qui partagent une même vision de la liberté économique et de la blockchain comme moteur de transformation.
Ces clubs offrent un cadre unique pour le networking, le partage d’expériences et la création d’opportunités d’affaires internationales. Plus qu’un simple rassemblement, ils contribuent à structurer une communauté globale capable de défendre ses intérêts dans un environnement souvent hostile, notamment en ce qui concerne la réglementation et les politiques fiscales restrictives.
À travers ces clubs, The Bitcoin Society entend aussi soutenir ses membres par des actions d’éducation financière adaptées, des événements exclusifs, mais surtout une solidarité opérationnelle face aux défis que représente l’adoption massive du Bitcoin. Cette structuration favorise un renforcement des liens sociaux et une montée en compétences collectives, fondements indispensables pour peser durablement dans les débats publics.
Cette vision rejoint les propos rapportés dans Forbes, où le partenariat avec des personnalités comme Tony Parker illustre cette ambition de porter haut la bannière de la liberté financière par la force du collectif.
- 💡 Accès privilégié à des réseaux économiques internationaux
- 📚 Initiatives d’éducation et de formation sur la cryptomonnaie
- 🤝 Soutien mutuel entre membres face aux défis réglementaires
- 🎯 Opportunités d’investissement alignées avec les valeurs Bitcoin
La network society : une alternative internationale aux institutions traditionnelles
Un des aspects les plus novateurs du projet réside dans la création d’une network society, un réseau social et économique qui ne se limite pas au lobbying classique, mais prétend agir comme un véritable contre-pouvoir global. Ce réseau transcende les frontières et rassemble des acteurs engagés qui croient en la souveraineté individuelle, la liberté d’entreprendre et le droit à la finance décentralisée.
Contrairement aux associations ou syndicats traditionnels, The Bitcoin Society s’appuie sur une structure entrepreneuriale capable de mobiliser des moyens financiers et des compétences opérationnelles pour mener une action efficace. Parmi ses objectifs, on trouve l’éducation, les actions culturelles, ainsi qu’un combat contre les lois et normes jugées liberticides, notamment en France.
Cette network society se veut également un facilitateur pour les membres souhaitant s’installer dans des pays plus accueillants du point de vue fiscal et réglementaire. Il ne s’agit pas simplement d’un projet local mais d’une vision à l’échelle mondiale qui projette de créer une communauté globale capable d’accompagner ses membres dans leurs besoins d’expatriation ou de diversification géographique.
Le concept dépasse largement le cadre habituel du lobbying : il se veut un acteur incontournable pour orienter les débats publics futurs, cherchant à dessiner un horizon nouveau à la régulation des cryptomonnaies et à la posture des États face à la blockchain.
Plusieurs articles, notamment celui sur BFMTV, soulignent cette ambition à la fois sociale et politique, marquée par une volonté d’impact sur le long terme.
Perspectives économiques et défis attendus pour The Bitcoin Society sur le marché mondial
Si The Bitcoin Society se présente comme un projet révolutionnaire, il devra composer avec plusieurs défis majeurs pour s’imposer dans un paysage mondial de plus en plus concurrencé. La question de son modèle financier, notamment autour de l’émission potentielle d’actions préférentielles ou de dettes pour financer l’accumulation de bitcoins reste pour l’instant gardée confidentielle à cause des opérations en cours.
Ce flou stratégique est cependant tempéré par la capacité de The Bitcoin Society à attirer des investisseurs réputés, comme l’ancien basketteur Tony Parker, dont l’expérience dans la gestion de business rentables apporte une crédibilité supplémentaire. Cette alliance entre entrepreneurs et experts crypto doit permettre au projet d’envisager une croissance soutenue.
Un point critique sera aussi de maintenir un équilibre entre centralisation nécessaire à la gestion d’une société cotée, et aspiration à promouvoir la décentralisation, souvent perçue comme valeur fondamentale dans l’écosystème Bitcoin. Le pari est osé, mais la volonté d’Éric Larchevêque semble claire : utiliser cette structure pour démocratiser Bitcoin et faire grandir une communauté forte contraire aux multiples exclusions liées à la complexité actuelle du marché.
| 🚀 Facteurs clés | 🔍 Enjeux | ⚠️ Risques |
|---|---|---|
| Attractivité des clubs premiums | Créer un réseau solide autour du Bitcoin | Dépendance à l’engagement des membres |
| Innovation financière | Optimiser la détention indirecte de bitcoins | Manque de transparence sur le business model |
| Dimension internationale | Éviter l’exclusion réglementaire | Face à une concurrence mondiale accrue |
Pour ceux qui veulent creuser davantage, Numerama propose un éclairage très complet sur l’importance de ce projet dans le paysage crypto.
Pourquoi The Bitcoin Society est-elle considérée comme non destinée à la France ?
Le projet privilégie un cadre international pour contourner la lourdeur fiscale et réglementaire française, accompagnant ses membres vers des pays plus favorables à la finance décentralisée.
Comment The Bitcoin Society facilite-t-elle l’accès au Bitcoin au grand public ?
En proposant une détention indirecte via une société cotée, simplifiant l’exposition à Bitcoin pour ceux qui ne sont pas prêts à gérer leur propre souveraineté numérique.
Quelle est la spécificité de la network society dans ce projet ?
Il s’agit d’une structure entrepreneuriale internationale visant à créer une communauté globale capable d’agir politiquement et économiquement pour défendre la liberté d’entreprendre et la finance décentralisée.
Quel rôle jouent les clubs premiums ?
Ils rassemblent des entrepreneurs et investisseurs partageant les mêmes valeurs et offrent un réseau d’entraide, d’éducation et d’opportunités internationales.
Le projet compromet-il les valeurs de décentralisation du Bitcoin ?
Non, la centralisation temporaire est vue comme un moyen pragmatique d’élargir l’accès au Bitcoin, tout en favorisant à terme une plus large décentralisation via la multiplication des acteurs similaires.